ITINERAIRE

NAISSANCE DU PROJET

Mug, c'est Mu et Hugues, c'est un peu de la France, et beaucoup du Québec. Du Québec, et surtout de Montréal, la plus grande ville de cette belle Province canadienne, où Hugues et moi nous sommes connus. Montréal, grand carrefour culturel, est un lieu de rencontre, de partage et de création, non seulement entre les peuples et les cultures, mais aussi, à plus petite échelle, entre juste un homme, et juste une femme.

Dans une ère où les interventions évoluent et progressent largement, où les moyens techniques nous permettent de dépassr nos propres horizons et de traverser les frontières, où tous les peuples se penchent sur des questions psycho-sociales qui concernent leurs ainés ou leurs jeunes, "Gé-cri de par le monde" symbolise notre projet commun, celui que nous présenterons tout au long de ces prochains mois.


Concrètement, "Gé-cri de par le monde" est le moyen qui nous donnera l'opportunité de témoigner des interventions concernant deux sciences humaines et sociales:

- La première, la gérontologie, désigne l'étude du vieillissement humain. Dans nos sociétés occidentales où la population est vieillissante, la notion de qualité de vie est essentielle. C'est dans ce souci qu'Hugues se penche sur la question des milieux de vie tels qu'ils existent actuellement dans le monde et sur la place que les loisirs occupent.


- La seconde, la criminologie, est une science qui étudie les comportements criminels et tente non seulement d'expliquer le phénomène, en axant principalement son regard sur les causes et les impacts de la délinquance, mais aussi d'apporter des solutions, notamment en terme d'intervention. C'est auprès des jeunes contrevenants, qui sont dans une période développementale complexe et déterminante, que Murielle consacre ses recherches et tentera de mettre en avant les pratiques d'interventions originales et efficaces en terme de diminution de la récidive.

Nos deux passions, unifiées en un blog, nous permettrons de rassembler les pratiques de divers origines ethniques afin de promouvoir des interventions concrètes visant une plus grande qualité de vie et un plus grand respect des droits et libertés de nos citoyens.

CARNET DE ROUTE....

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¤ BURKINA FASO

- Faire ses achats au marché de Bobo Dioulasso, plus qu'à Ouagadougou

- Visiter la vieille ville de Bobo

- Louer des deux roues motorisées pour visiter la région de Bobo, mais être très vigilent quant à l'état du véhicule et aux conditions engagées avec le propriétaire lors d'un problème quelconque (rapatriement gratuit etc.)

- Faire attention à la route sablonneuse en deux roues: Pas facile!

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¤ MALI

- Prendre garde aux pics pokets dans le centre de Bamako!

- Prendre les Soutrama (bus vert) dans la capitale: vous verrez la magie de pouvoir faire rentrer indéfiniement des gens à l'intérieur!...

- Manger des plats de riz dans la rue (sauce tomate recommandée!) cuisinés par les maliennes, mais jeter un coup d'oeil rapide sur l'organisation au niveau de l'hygiène...

- Prendre un guide compétent qui saura vous raconter en détail les traditions Dogon.

- Manger des mangues et gouter aux pommes de cajou!

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¤ MAURITANIE

- Avoir des espèces car il n'y avait pas encore de distributeurs dans le pays, en février 2008. Paraît-il qu'il y en a un qui vient de s'ouvrir à Nouakchott, la capitale

- Ne pas prendre ni photos ni films, sans une autorisation spéciale de la police sous peine de bakchich, minimalement (vous pouvez aussi vous faire confisquer l'appareil coupable...)

- Faire le plein de bouffe au Maroc car la majorité des produits sont exportés et donc, beaucoup plus chers!

- Porter des vêtements longs, être discrêts dans nos moeurs et coutûmes occidentales (fumer pour les filles, se bécoter pour les couples etc...)

- Ne pas avoir un discours extrême concernant les valeurs religieuses, traditionnelles etc.

- Ne pas se contenter de traverser la côte Nouadhibou-Nouakchott-Rosso, car la vision de la Mauritanie paraîtra bien fade: Aller dans la région de l'Adrar pour voir le désert de Mauritanie et ses oasis!

- Essayer de prendre le train le plus grand et le plus lent du monde, expérience unique garantie!

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¤ SENEGAL

- Gouter au vin de palme et à l'alcool de figues

- Aller en Casamance et ne pas se laisser arréter par les rumeurs concernant les rebelles! (sauf si on vous dit qu'il y a à nouveau des attaques ou que les taxis ne désirent pas vous emmener!)

- S'aventurer dans les îles à proximité de Kafountine: Paraît-il que ça vaut réellement le détour!

- Profiter des fruits et légumes lorsque vous êtes en Casamance!

- Profiter du poisson et des fruits de mer sur la côte!

- Se perdre et rester plusieurs jours dans les petits villages traditionnels à vivre à la manière des habitants

- Ne pas rejoindre le Mali par Kédougou-Kénieba, sauf si vous aimez voyager 20h dans des camions de riz mais dans ce cas, je vous souhaite bien du courage!

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¤ MAROC

- Connaître les salutations de base...
"Assalam Ouhallahikoum" (Bonjour)
"Malikoum Salam" (Bonjour- en réponse-)
"Labes? Berher?" (Ca va?)
"Amdoullah! Labes?" (Grace à Dieu, oui! Et toi ça va?)
"Amdoullah!" (Grace à Dieu oui!)

... et quelques petits mots en plus
"ouahra" (d'accord)
"Ouah" (oui)
"La" (non)
"Shoukran" (merci)
" La shoukran allah wajib" (de rien)
"Bisaha!" (santé!)
"Chouya" (un peu)
"Chouya chouya" = "Ndenke ndenke" (petit à petit)
"Besef" (beaucoup)
"Leila saida" (bonne nuit)
"Me zien!" (c'est bon, c'est bien, c'est cool)

... est très aprécié au Maroc! Cela permet de rentrer beaucoup plus en relation avec les habitants, de pouvoir partager un moment avec eux, d'éviter de se faire trop arnaquer!

- Ne pas rester dans les grandes villes est essentielles si vous voulez aimer le Maroc à sa juste valeur: Le haut atlas, le moyen atlas, les gorges du Dades, la région des mille kasbahs et le Rif sont des incontournables!

- Gouter aux joies du Hammam traditionnel et du massage... revigorant... (sans oublier d'acheter au préalable le gant en crin et le savon noir) permettra de pénétrer l'intimité traditionnel des marocains

- Accepter les verres de thé préparés par les vendeurs de tapis fait aussi parti du charme du voyage, sans toutefois être obligé d'en acheter! Juste pour "le plaisir des yeux" et des papilles!

- Faire un trip de deux jours minimum dans le désert du Sahara, dromadaire-nuit en bivouac reste un moment gravé dans la mémoire

- Prendre les transports en commun (taxi brousse et car), pour les plus téméraires, reste également gravé dans la mémoire...

- Manger dans les tout petits resto locaux des tajines, de l'omelette berbère, de la soupe harira et de la kefta (viande hachée): De grace, ça ne sert à rien d'aller dans des supers restos 15 fois plus chers : ce n'est pas meilleurs et c'est moins typique!

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EN PARALLELE, LE TOGO ET LE BENIN

* Ouagadougou, le 2 juin 2008


De retour à Ouaga chez Pauline. Ce sont les derniers moments en Afrique... moments pour les prises de consciences, les retours en arrière (comme Pauline quitte pratiquement en même temps que moi à l'aéroport, nous partageons et échangeons énormément là dessus). On se raconte les moments qui nous ont le plus surpris, le plus choqué, nos apprioris sur le retour, ce qu'on pense faire et quand pensons nous retourner à l'étranger.

Dans son cas, elle a projet de revenir à Ouaga. Moi, c'est toute la question... j'ai un projet de voyage établi avec Mu. Vues les circonstances, des modifications s'imposent... si nous repartons ou continuons l'aventure, c'est que nous avons éclairci quelques points.

Par rapport à Ouaga, je dois dire qu'outre la Mauritanie (qui peut sembler très hostile aux étrangers quels qu'ils soient, même africains, et ça beaucoup d'africains vous le diront en employant des mots aussi forts que "raciste"), la ville de Ouagadougou peut-être très épuisante; surtout le centre ville. Je n'ai pas vu souvent les vendeurs aussi insistants qu'ici... vous suivant sur une distance équivalente à plusieurs rues et ne lachant pas prise, malgré vos nombreux "non merci"... même l'ignorance n'est pas une stratégie qui fonctionne. Au contraire, elle peut les mettre en rogne. Enfin, si vous entrez dans une autre boutique ou un autre magasin ou si vous adressez la parole à un autre vendeur ou vous montrez de l'intérêt pour quelque chose, votre pot de colle (le vendeur qui vous suit partout) s'empressera dans sa langue de dire que c'est lui qui vous a amené et qu'il mérite amplement sa part du profit. Expérience vraiment déplaisante et la majorité des gens de la place vous le diront: ce n'est pas bon du tout pour le "business" d'agresser ainsi les touristes... le résultat est plus souvent qu'autrement de les faire fuire.

Vient le 5 juin, date du retour... le tout se déroule bien. J'ai droit à 40 kilos de bagages... j'arrive à mettre beaucoup de choses dans mon bagage à main (mon étui à guitare), du coup tout passe. Je vais devoir gérer différemment pour le retour à Montréal de la France puisque je n'aurai droit qu'à 23 kilos... j'ai beaucoup de choses qui m'attendent en plus chez Murielle... chaque problème en son temps ;-)

Le moment des retrouvailles... encore 1 heure... autant j'avais excessivement hâte à ce moment, autant maintenant je le redoute. 30 minutes... Mais non, courage ça ira bien me dit ma voisine de train, une Murielle d'Angers (elles sont donc beaucoup): "puis tu me tiendras au courant par mail de comment ça s'est passé". Oui les gens veulent savoir, ils sont curieux... mais c'est aussi parce que quelque part ils souhaitent notre bien... ils veulent aussi voir comment on peut se sortir de situations difficiles... ou ainsi apprendre des erreurs et des bons coups des autres pour nous mêmes faire moins d'erreurs... d'un autre côté, on se valorise beaucoup en aidant... tout le monde y gagne. C'est un peu ce qu'on fait aussi en voyage, on échange avec les autres voyageurs et locaux qu'on rencontre... on construit notre route au hasard de ces rencontres.

Ca y est, c'est elle... je la vois, elle ne m'a pas vu. Elle est venue jusqu'au quai de la gare pour me chercher... son regard se tourne vers moi, elle m'aperçoit, elle rayonne...


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* Tanguiéta, le 1er juin 2008

Ville étape avant la frontière Bénin-Burkina, cette ville n'a rien d'exeptionnel, sauf une auberge en plein dans la gare des bus à très faible coût.
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* Dassa-Zoumé, le 31 mai 2008


Sur la route principale, on trouve un lieu de pèlerinage en août (la Grotte), où la vierge Marie serait apparue derrière. Plusieurs étapes de prière dans un petit endroit tranquille au pied d'une belle montagne. Bref, vous en verrez les photos bientôt, promis.

Sinon, je me suis promené au coeur de la ville même... beaucoup de gens m'ont dit: Wow, c'est la première fois qu'on voit un blanc ici. En effet, à part la Grotte, personne ne s'arrête réellement à Dassa-Zoumé, c'est dommage parce que les gens sont accueillants et l'endroit est très joli (on dit de cet endroit que c'est la citée des 41 collines). Sinon, les jeunes m'ont invité à me joindre à leur soirée qui avait lieu 1 fois par mois... performances, musiques, plaisir.

A l'auberge où je campais (l'Auberge de Dassa-Zoumé), j'ai pu photographier un élevage d'autruches (elles sont énormes et très agressives lorsque l'on s'approche).

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* Bohicon, le 30 mai 2008

Une petite ville juste à côté d'Abomey (9 km), elle est un lieu de passage obligé pour ceux qui viennent du nord, du sud de l'ouest ou de l'est. On y trouve des marchés, des restos et beaucoup de monde. A part pour faire ses amplettes, la ville ne présente plus beaucoup d'intérêt (même le train est hors service depuis quelques années... alors que l'on tente de remettre sur pied les systèmes de trains dans le monde, en Afrique on les abandonne).

Le Bénin et le Togo se ressemblent beaucoup au niveau traditions, nourriture et culturel. Le togo ayant été une possession allemande à un certain moment, on y trouve de la meilleure bière, soit. Le Bénin étant plus loin du Ghana (assez moderne), les traditions anciennes sont peut-être un peu plus présentes. Mais les différences ne sont pas énormes.

Il ne me reste que 6 jours à passer en Afrique. Je commence à compter les jours sérieusement (ça passe vite, malgré que j'ai très hâte de retrouver Murielle) et à réaliser les dernières fois; le dernier lavage en Afrique, la dernière fois que je vois l'océan en Afrique, la dernière fois... avant la prochaine.

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* Abomey, le 28 mai 2008


C'est à pied que j'ai parcouru cette ville très historique... les zems (motos-taxis) ne cessant de me demander où je vais pour m'inciter à monter derrières eux...

HISTOIRE:

Plaque tournante du royaume des Dahomey (1625-1900)... Ce sont 12 grands rois qui ont rêgné sur une grosse partie de l'Afrique, qui ont aussi été un grand berceau de la traite des esclaves... il y a beaucoup de choses à voir.

Les temples sont disons très axés sur les symboles de chacun des rois... Ceux-ci sont fait avec un mélange de terre et de sang humain. Sinon, se visitent aussi les tombeaux des rois (une chambre dans laquelle le roi continuerait à séjourner...

Chaque semaine on vient servir 40 repas qu'on laisse dans la pièce). Avant de pénétrer le lieu, il faut se déchausser et se prosterner en se lançant de la terre au visage.

Ici, dès l'âge de 10 ans les jeunes futurs rois devaient partir de la maison familiale pour fonder son propre temple, son lieu de vie... un nouveau quartier se créait ainsi. Les rois pouvaient avoir parfois une quarantaine de femmes et donc... une centaine d'enfants!

Pendant les festivités qui duraient plusieurs jours, le roi donnait de la nourriture et des présents à son peuple... mais le dernier jour, ce sont des esclaves qu'on lançait à la foule. Ceux-ci étaient décapités sans pitié. C'était le sacrifice aux dieux...

Ici, les amazones (femmes guerrières entraînées et choisies pour leur aspect physique entre 12 et 14 ans) ont été une armée redoutable. Elles faisaient la promesse de rapporter au moins 2 têtes tranchées du champ de bataille... si elle n'en rapportait qu'une, elle devait se trancher la leur pour remplir la promesse.

Un groupe de femmes de roi qui ont été condamnées pour traitrise ont été enduites d'huile de palme et bouffées par les fourmies. La dernière du groupe à mourir fut la courageuse Zema. En son honneur, ils ont battit un temple aussi.

Les enfants qui naissaient avec des déformations étaient perçus comme des êtres qui étaient partagés dans les deux mondes (le monde réel et l'au-delà).

LOGEMENT: Sans un des plus spécial et accueillant où j'ai eu l'occasion d'héberger. "Chez Monique", c'est aussi le nom de la propriétaire, c'est un jardin dans lequel des singes, crocodiles et biches partagent l'environnement avec un tas de masques et statues africaines énormes... c'est particulier de camper à cet endroit... mais il fait frais, on dort bien.

Aujourd'hui, il y a eu une pluie incroyable... ça rappelle nos galères de l'irlande. Mon matériel est trempé en partie, mais Monique m'a offert une chambre vue la situation avec les mêmes conditions que pour le camping... vraiment trop sympa l'accueil. J'ai hâte de vous montrer les photos.


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* Ouidah, le 25 mai 2008



Ici à Ouidah, l'endroit est très mystérieux. Beaucoup de Voudou, beaucoup de mystère... C'est aussi un endroit historique emprunt de l'époque esclavagiste. Connaissez vous l'arbre de l'oublie? On faisait tourner l'esclave toute la journée autour de l'arbre aux oublies en attendant que le bateau vienne le chercher. Le but ultime de cette lugubre activité était de l'empêcher de penser à un moyen pour s'en sortir... Fatigué psychologiquement et physiquement par ces kilomètres effectués à ce même endroit, il ne cherchait plus à s'évader...

Voilà, moi je peux faire comme eux et rester à tourner autour de l'arbre aux oublies... mais j'ai décidé de travailler d'arrache pied pour trouver un fond en moi... la base bonne... c'est une recherche de soi très profonde... j'en ai atteint le fond, et ça m'a pris plusieurs jours. La mer aide à méditer, le feu aussi...


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* BENIN, Grand Popo, le 21 mai 2008

Je ne suis pas du genre à me laisser bronzer sur la plage, mais ici c'est particulier. Pour 3.75 $ vous campez sur un terrain magnifique avec la piscine (je fais quelques longueurs chaque jour et tout le kit (d'accord, les boissons sont chères, mais je ne suis pas obligé d'en acheter). Les gens viennent ici pour les plages qui sont supposément les plus belles du Bénin. Ce soir, pour me changer les idées, un match de foot au pub.

Nous sommes Aujourd'hui le 23... toujours à Grand Popo... une ville tellement calme, je repars demain vers Ouidah. J'ai retrouvé mon sourire, ma bonne humour et l'apétit (y a des moments plus difficiles dans la vie). Maintenant, je compte les jours... moins de 2 semaines en Afrique encore... c'est court. Tant de chemin parcouru, de gens rencontrées, d'aventures à raconter (et de photos à mettre... mais j'ai toujours pas les piles qu'il faut).


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* Lomé le 19 mai 2008

Dans la capitale, il y a beaucoup de gens et c'est dangereux, on dit même qu'il ne faut pas se promener le soir à l'extérieur. Petit tour dans le grand marché... une vrai place d'arnaques, les vendeurs vendent des objets 10x plus chers qu'ailleurs et ils ne baissent pas les prix... ils attendent juste LE touriste qui va se faire avoir... et bien les payer.

Didier est connu ici, il peut squater où il veut. Il me traîne donc chez son frère (lorsqu'ils disent frères, c'est souvent un ami ici) et nous avons droit à un lit double pour les deux... ça le fait quoi. On est même reçu au foufou (le pâté qui se mange avec de la sauce et les doigts). Koujo vient nous rejoindre lors de la deuxième soirée et c'est repartit pour une autre belle veillée avec les mêmes supers gens qu'à Kpalimé... sauf que là j'ai un peu moins la pêche (est-ce les soirées qui se succèdent qui m'épuisent?)
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* Kpalimé, le 16 mai 2008


C'est dans un autre monde par une route affreuse que j'arrive, assis aux côtés de Koujo avec qui je sympatise durant tout le voyage. Koujo est un gars de la ville en visite parce qu'il vit maintenant à Boston. Il est hyper cool et c'est avec lui et ses amis que je passerai la totalité de mes soirées dans cet endroit... Les soirées qui commencent toujours par le fameux "coup de fouet", un alcool fort local qui se prend dans toutes les petites boutiques, à peine 50 Fcfa le verre à shooter. Un monde où beaucoup d'artistes essaient de s'organiser, de rendre la ville plus intéressante encore en mettant sur pied des festivals, mais on se plaint beaucoup du manque de participation du maire et des gouvernements dans les projets. Qui dit artistes dit rastas et ils sont nombreux à Kpalimé. C'est d'ailleurs avec l'un deux, Didier, que je suis parti à Lomé quelques jours plus tard. J'ai profité de l'atmosphère de la ville, des artistes pour acheter pas mal de trucs: des batiks, des masques etc....La région est splendide et grace à Jérôme, qui m'a servi de guide, j'ai pu découvrir une belle cascade et des montagnes magnifiques!!!


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*Atakpamé 16 mai

On peut rencontrer de très bonnes personnes, même dans un cyber, dsl de ne pas être repassé comme prévu... parfois nos plans changent...



* Badou, le 14 mai 2008

La route est toujours désastreuse et longue jusqu'à Badou. Mais la région vaut la chandelle. J'ai été en taxi-moto jusqu'à Akloa d'où on me demande une petit contribution pour avoir accès au parc de la région. Je refuse les guides qui se proposent un à un et me voilà en train de suivre un ruisseau pendant une heure avec des papillons tous plus beaux les uns que les autres jusqu'à la cascade. Une chute de 80 mètres de haut au milieu d'une végétation digne des images que vous pouvez vous faire d'une belle jungle. Je profite de ces quelques instants de bonheur les deux pieds dans l'eau. C'est vraiment la plus belle cascade que j'ai vu en Afrique... peut-être de ma vie (faut que j'y pense, mais comme ça, aucune autre ne me vient en tête)! A Badou, à l'auberge Cascade, la musique commence à 5 heures du matin et les gens commencent à boire à 7h (c ouf comment les gens boivent de la bière très tôt le matin au Togo). Le soir, je me fais même offrir à boire par des locaux, les gens sont très cool ici!

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* Kara, le 12 mai 2008

Je profite de mon passage dans cette ville pour travailler sur le blog... l'ayant un peu trop délaissé depuis la fin du Sénégal. Seul problème, ça m'a pris deux heures pour mettre 5 photos sur le blog, je vais donc me contenter de mettre le texte et pour les photos, attendre le retour en France.

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* Kanté, le 11 mai 2008

Deuxième et dernière journée de moto avec Aboy. Nous sommes allés jusqu'à Boukoumbé au Bénin. Les falaises ne sont pas aussi impressionnantes qu'on le desait dans le guide, mais bon, la balade était quand même agréable. Retour sur Kanté en soirée au son du très grand Bob Marley dont on souligne l'anniversaire de décès partout en Afrique et à quelques endroits dans le monde aujourd'hui. Pour l'occasion, on installe le téléviseur dans les pubs, on fait jouer ses spectacles mais aussi des clips d'Alpha Blondy, de Fakoly et de d'autres du même genre.

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* Nadoba, le 10 mai 2008

Belle visite dans le parc de la vallée de Tamberma. Grâce à Aboy, qui m'a trouvé une moto et qui a bien voulu m'accompagner pour la visite du parc. Ce fut super parce que grâce à lui, j'ai pu faire connaissance avec les tatas... non, ce ne sont pas des imbéciles, mais une habitation particulière... c'est comme un chateau... sur base de case en paille et terre. Donc sur deux étages, les chambres en haut avec un système de sécurité qui permet de surveiller ceux qui rentrent. Les tours sont en fait les chambres... la porte est si petite qu'on doit rentrer par derrière. Toutes les femmes se promènent les seins nues là-bas... pour ce qui est des falaises... j'ai préféré l'atlas au Maroc, mais franchement, la visite des tatas valait vraiment le coup!

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* Kanté, le 9 mai 2008

Premier pas au Togo. A priori, les gens sont petits de taille et très accueillant (on va bien s'entendre). La traversée de Ouaga jusqu'ici m'a pris toute la journée (de 7h30 le matin à 23 heures le soir) dans 3 minibus différents. Au total, une panne et aussi les bagages qui sont tombés du toit du minibus sur la route... heureusement, j'ai eu de la chance, ma guitare s'en est tirée indemne.

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